Vainqueurs de l’Australie, les Bleus prêts à « basculer dans un autre univers », celui de la Coupe du monde

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Damian Penaud lors du match face à l’Australie au Stade de France (Saint-Denis), le 27 août 2023.

Existe-t-il une manière idéale de boucler une préparation ? Avec une victoire, une pénalité finale de plus de 50 mètres faisant franchir la barre des 40 points, et une soirée traversée sans blessés, le stratège Fabien Galthié, derrière ses épaisses lunettes, n’aurait sans doute pas pu rêver de mieux. Face à l’Australie, dimanche 27 août, son équipe de France masculine de rugby est passée par des montagnes russes, livrant une partie « un peu hachée en première période », comme l’a tourné l’arrière Thomas Ramos, avant de s’imposer dans de grandes largeurs (41-17).

« Un match de préparation est là pour se préparer », a énoncé le sélectionneur tricolore après la rencontre. Avec trois victoires d’affilée (et une courte défaite initiale en Ecosse), son équipe est montée en puissance au cours du mois d’août, mais place désormais à « la dernière étape, celle qui nous intéresse » : la Coupe du monde 2023 en France, qui s’ouvrira vendredi 8 septembre sur la même pelouse du Stade de France par un alléchant France – Nouvelle-Zélande. « Là, on passe dans une autre dimension, a insisté Fabien Galthié. On va basculer dans un autre univers. »

Réunis depuis le 2 juillet, d’abord à Monaco, avant d’enchaîner par un – court – passage à Marcoussis (Essonne) et un long séjour sur la côte landaise, à Capbreton, les Bleus ont enfin bouclé leur préparation. « Est-ce qu’on est prêts ? On le saura dans [douze] jours », a souri le capitaine français, Antoine Dupont. Face aux Wallabies, les troupes du demi de mêlée toulousain ont d’abord peiné, laissant la balle à leurs adversaires et ne creusant l’écart que par la botte de métronome de Thomas Ramos – là où le buteur australien Carter Gordon n’a réussi qu’un coup de pied.

Puis, les Bleus se sont repris. « En seconde mi-temps, on s’est un peu plus lâchés, on a pu toucher plusieurs fois les couloirs et mettre plus de vitesse dans notre jeu, a observé le capitaine français. Avec ce match, on a engrangé de la confiance. » A commencer par les ailier tricolores Damian Penaud (deux essais) et Gabin Villière (un essai), plutôt sevrés de ballons depuis le début de la préparation.

Cinq jours de coupure avant de basculer dans le Mondial

Si l’Australie n’a plus remporté de victoire depuis novembre 2022, les jeunes pousses d’Eddie Jones – qui s’est attaché à détruire l’équipe pour en reconstruire une neuve, en s’inspirant du travail effectué par Galthié et son staff – ont mené la vie dure aux Bleus. « L’Australie est une équipe qui peut être très surprenante sur le terrain. Ils ont beaucoup d’individualités, des joueurs capables de faire la différence seuls, qui apportent beaucoup de danger », anticipait Antoine Dupont samedi.

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