un cadre de Facebook se félicite que le changement de nom ait fait oublier les polémiques

Lorsque Facebook a annoncé son changement de nom pour devenir Meta, l’entreprise était empêtrée dans les révélations à répétition liées aux “Facebook papers”.
Se renommer Meta a bel et bien servi les intérêts de Facebook, dans le cadre d’une communication de crise. C’est ce que révèle un long portrait de Mark Zuckerberg du site spécialisé Business Insider. En évoquant l’évolution du fondateur du réseau social, impossible de passer à côté du changement de nom de la structure qui englobe Facebook, Instagram et WhatsApp.
Mark Zuckerberg a toujours soutenu que les allégations prétendant que le nouveau nom Meta – attribué en octobre 2021 – visait à étouffer les polémiques liées au “Facebook papers” étaient “ridicules”. Mais un cadre de l’entreprise n’est pas tout à fait du même avis.
Quelques semaines après l’officialisation du nouveau nom, une réunion interne a eu lieu. L’un des employés a alors demandé si le passage de Facebook à Meta avait été un succès. Business Insider révèle ainsi que Chris Cox, le chef de produit de l’entreprise, a assuré que oui.
Une couverture médiatique deux fois supérieure
Le responsable a notamment pris pour exemple la couverture médiatique qui en a découlé. Selon lui, le nombre d’articles sur le passage au nom Meta “a été plus de deux fois supérieur à celui de la couverture des ‘Facebook papers'”.
“C’est le genre de choses dont nous n’aurions pu que rêver lorsque nous avons effectué le changement, en termes de couverture médiatique”, a estimé Chris Cox.
En octobre 2021, Facebook se trouvait dans une situation particulièrement complexe. A l’époque, les révélations s’enchaînent suite à la publication des “Facebook papers”, un ensemble de documents appuyant les déclarations de la lanceuse d’alerte Frances Haugen.
Ces documents ont révélé, entre autres, que les ingénieurs de Facebook ont perdu le contrôle sur l’algorithme du réseau social. Certains ont reconnu ne plus comprendre leur outil. Ainsi, des fausses informations ont pu être propagées alors que des contenus haineux n’ont pas été modérés. Ils évoquaient par ailleurs des études internes à l’entreprise montrant la nocivité d’Instagram sur la santé mentale des adolescentes.