Marcell Jacobs avant les Mondiaux de Budapest : « L’or ? Ce ne sera pas facile »

Présent jeudi matin à la journée presse organisée par son équipementier, Marcell Jacobs est apparu souriant et détendu, à quelques heures de son entrée en lice, samedi, aux Mondiaux de Budapest, lors des séries du 100 m. Mais il y a beaucoup d’interrogations autour du champion olympique de Tokyo, dont le dos l’a empêché de vivre une saison normale. Jacobs n’a même couru qu’une seule fois cet été, le 9 juin à Charléty, en 10”21. Alors que peut-il viser en Hongrie ?

« Vous sentez-vous capable de décrocher le titre mondial sur 100 m ?
Aller chercher l’or ? Ah, ce ne sera pas facile ! J’ai eu beaucoup de soucis ces derniers mois, mais j’ai travaillé dur, je me sens bien, en bonne condition. Je suis toujours le premier à vouloir courir, pour pouvoir démontrer ma valeur à 100 %, mais hélas, les blessures font partie du jeu. On a essayé de résoudre la situation au mieux. Je suis ici à Budapest pour un défi très important. On a notamment beaucoup travaillé sur mon modèle de chaussure, il me faut du sur-mesure (équipé par Puma depuis le début de l’année, Jacobs a néanmoins couru l’hiver dernier, et notamment les Championnats d’Europe, en Nike, son précédent sponsor, avant de trouver un modèle qui lui convienne chez Puma).

Avez-vous douté cet été de pouvoir être présent à Budapest ?
J’ai toujours été concentré sur cet objectif des Mondiaux. L’or mondial est le seul qui manque à ma collection sur 100 m. Alors bien sûr, il y a eu beaucoup de doutes, de préoccupations mais le plus important est d’être à Budapest, tout à fait concentré.

Quelle est votre forme actuelle, sur une échelle de 1 à 10 ?
Je n’ai pas envie de donner un chiffre, mais je sens que ça va bien à l’entraînement. Maintenant, place à la compétition, et à cette adrénaline née de la confrontation.

Vous êtes plus outsider que favori…
Je suis champion olympique en titre, il y a beaucoup d’attention sur moi et c’est logique, c’est un poids lourd à porter. Comme j’ai eu des hauts et des bas depuis pas mal de temps, beaucoup de gens se demandent ce que je peux faire, c’est normal. »