L’IA risque de reproduire les mêmes erreurs que les réseaux sociaux selon le président de Microsoft

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Brad Smith, le président de Microsoft, estime qu’il faut construire des garde-fous et ne pas sous-estimer les limites de l’IA.

Le développement rapide de l’intelligence artificielle (IA) risque de reproduire les erreurs commises par l’industrie technologique au début de l’ère des réseaux sociaux, a mis en garde vendredi le président de Microsoft Brad Smith, lors d’un forum d’affaires à New Delhi.

L’industrie technologique “était devenue un peu trop euphorique à propos de toutes les bonnes choses que les médias sociaux allaient apporter au monde – et il y en a eu beaucoup – sans penser aux risques”, a regretté Brad Smith, à l’occasion du B20 (Business 20), qui rassemble pendant trois jours les acteurs des entreprises privées, avant le G20.

“Nous devons être lucides, nous devons être enthousiasmés par les possibilités qui s’offrent à nous, mais réfléchir, voire nous inquiéter, des inconvénients. Et nous devons construire les garde-fous dès le départ”, a-t-il prévenu.

“Sous le contrôle de l’humain”

L’IA provoque une inquiétude croissante dans le monde, car cette technologie peut être utilisée à des fins malveillantes. Comme avec les vidéos “deepfake” qui font dire à des personnes des choses qu’elles n’ont pas dites.

La technologie, qui promet de révolutionner un large éventail de professions, suscite également chez de nombreux travailleurs la peur de voir leur métier se transformer ou disparaître.

Selon une étude publiée lundi par l’ONU, l’intelligence artificielle est plus susceptible de créer des emplois que d’en détruire, mais elle entrainera des changements potentiels dans la qualité des emplois, notamment l’intensité du travail et l’autonomie.

Cette étude souligne aussi que les effets de cette nouvelle technologie varient considérablement selon les professions et les zones, les femmes étant plus susceptibles que les hommes de voir leur travail affecté.

Selon le président de Microsoft, le public veut s’assurer “que cette nouvelle technologie restera sous le contrôle de l’humain”. Le géant de la tech a signé en 2019 un partenariat approfondi avec la startup OpenAI, à l’origine de l’IA conversationnelle ChatGPT qui a fait découvrir au grand public le potentiel (et les risques) de ces outils.



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