L’Écosse fait plier la Géorgie, l’Italie dompte le Japon
Écosse-Géorgie : 33-6
L’Écosse a terminé ce samedi une préparation réussie à la Coupe du monde (trois victoires contre l’Italie, la France et donc la Géorgie pour une seule défaite, contre les Bleus, sur le gong) par une victoire rassurante à domicile contre les Lelos. Mais tout ne fut pas aussi simple que le laisse présager le score. Longtemps, en effet, soit durant toute la première période, les Écossais balbutiaient leur rugby, multipliant les maladresses à l’approche des lignes adverses, à l’image de Kyle Steyn qui laissait échapper le ballon dans l’en-but (36e). Même si le manque de tranchant écossais était aussi dû à une excellente défense géorgienne, constamment en place, toujours agressive mais juste, ce qui lui permettait de mener (0-6) à la pause.
Seulement, à force d’être constamment acculée en défense, cette valeureuse équipe géorgienne a fini par craquer au retour des vestiaires, le XV du Chardon finissant enfin par percer la muraille des Lelos au bout de 6 minutes d’offensive ininterrompue, par Duhan van der Merwe (46e). Plus tard, Darge (50e), Dempsey (59e), Steyn (70e) et Van der Merwe à nouveau (79e) ont alourdi la marque.
La Géorgie, qui n’avait pas encore affronté d’adversaire majeur durant sa préparation au Mondial (victoires contre la Roumanie et les États-Unis) avait l’opportunité de se tester avant d’affronter l’Australie le 9 dans la poule C. Si elle a fini par s’incliner, elle a tout de même montré qu’elle sera un adversaire très difficile à battre pour des équipes d’Australie et du pays de Galles en plein doute.
Italie-Japon : 42-21
Une semaine après sa large victoire contre la Roumanie (57-7), pour le retour de sa star Ange Capuozzo, l’Italie disputait ce samedi et à domicile son 4e et dernier match de préparation au Mondial, contre un Japon moins fringant qu’en 2019. Reste qu’elle a une nouvelle fois montré qu’elle était un adversaire sérieux, s’appuyant une fois encore sur une ligne de trois-quarts rayonnante.
Car si le score fut longtemps serré et le résultat final incertain, les attaques italiennes furent à chaque fois superbement léchées, envoyant à trois reprises Monty Ioane derrière la ligne, ainsi que Stephen Varney dès le début de la rencontre, en plus d’un essai en contre de Page-Relo (79e). Les Japonais avaient répondu par intermittence, avec des essais de Naikabula (16e) et Matsushima (52e).
L’Italie va désormais se projeter sur la Namibie, son premier adversaire à la Coupe du monde, le 9 septembre (13 heures) à Saint-Étienne. Le Japon, de son côté, attaquera par le Chili, le 10 septembre.
