Laurent Blanc avant Nice-OL : « Je suis chouineur, chiant, mais combatif »

Le sourire de Laurent Blanc est revenu, en conférence de presse ce vendredi, quand il a appris que le mercato finissait le 1er septembre à minuit, et non le 31 août à minuit. « Vous me redonnez le moral », a-t-il ironisé. Pendant que les défaites s’accumulent (six d’affilée, préparation comprise), le mercato est son grand combat du moment.

Quand on lui demande s’il est fataliste ou combatif, il lâche : « Je suis très combatif. Chouineur, chiant, mais combatif. Beaucoup d’entraîneurs qui m’appellent, en ce moment, me disent de l’être. La prochaine fenêtre sera dans quatre mois. Je ne mets pas de pression, mais on a déterminé certaines choses, et j’essaie de faire en sorte que cela se réalise. Mais la décision de la DNCG (*) a eu un impact très négatif sur le recrutement de l’OL. »

Blanc a à la fois confirmé que la venue d’un numéro 6 était une priorité absolue, et qu’il avait parlé à son président, John Textor, cette semaine. Que dit l’Américain de la situation ? « La même chose que moi, et il le regrette encore plus. Que l’OL a les moyens de recruter, mais qu’on nous l’interdit. »

Sur le dossier Bradley Barcola, qui n’est pas tout à fait lui-même en ce début de saison, il s’est montré plutôt compréhensif : « Je sens qu’il est ici. Mais est-ce que tout son esprit est ici, je n’en sais rien. Mettez-vous deux secondes à sa place. On peut être impacté par ces situations, et oui, il est impacté par ça. Mais c’est sur le terrain qu’il doit donner la réponse. J’en ai encore parlé ce (vendredi) matin avec lui. »