La HAS recommande l’obligation du vaccin contre la rougeole pour les soignants

0


Le vaccin contre la rougeole est généralement présenté en France sous la forme du vaccin ROR (pour « rougeole, oreillons, rubéole »). Ici, à Seattle, aux Etats-Unis, en 2019.

La Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé lundi 31 juillet l’obligation de vaccination des soignants contre la rougeole, en revanche elle estime qu’il n’est pas souhaitable de faire de même pour la vaccination contre la grippe, même si celle-ci reste vivement recommandée.

L’autorité de santé, dont les avis sont généralement suivis par le gouvernement, recommande ainsi « de mettre en œuvre pour les professionnels une obligation d’immunisation contre la rougeole, et de maintenir les recommandations de vaccination contre la coqueluche, la grippe, l’hépatite A et la varicelle », selon un communiqué.

Cet avis fait suite à la publication à la fin de mars d’un premier volet sur les vaccins imposés aux soignants (Covid-19, diphtérie, tétanos, poliomyélite et hépatite B). C’est à cette occasion qu’elle avait recommandé de lever l’obligation sur les vaccins contre le Covid-19, décision ensuite entérinée par le gouvernement.

Un risque en milieu hospitalier

Ce nouvel avis concerne les vaccins qui ne sont à l’heure actuelle que recommandés. Ils comprennent la vaccination contre la coqueluche, la grippe, l’hépatite A, la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle. Le seul changement notable concerne la rougeole. La HAS se prononce désormais pour une obligation, prenant acte de l’efficacité des vaccins existants et du risque représenté par la maladie en milieu hospitalier, en particulier chez les bébés.

En revanche, tout en continuant à recommander aux soignants de se vacciner contre la grippe, l’autorité juge qu’une obligation serait injustifiée dans l’état actuel des connaissances. La HAS, qui regrette pour autant la faible proportion des soignants qui se vaccinent contre la grippe, pointe l’irrégularité de l’efficacité des vaccins antigrippaux d’une année à l’autre. Elle reconnaît aussi un manque de données sur le risque réel représenté par la circulation de la grippe dans les établissements de santé.

Quant aux autres vaccinations évoquées, l’autorité tient une position semblable : elle maintient sa recommandation sans inciter à l’obligation.

Le Monde avec AFP



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *