Fini le sursis, l’application TweetDeck (désormais X Pro) devient payante

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Comme annoncé en juillet, l’application TweetDeck est devenue payante, mardi. Les utilisateurs devront désormais être abonnés à Twitter Blue (devenu X Premium) pour y accéder.

La plateforme X avait annoncé en juillet qu’elle réserverait TweetDeck à ses comptes “vérifiés”. Après un sursis de 30 jours, c’est désormais chose faite depuis mardi 15 août. Si un utilisateur tente d’accéder à la plateforme sans être certifié, celui-ci sera renvoyé vers la page d’abonnement pour Twitter Blue, service désormais rebaptisé X Premium.

TweetDeck permet depuis plusieurs années de suivre par colonnes, sur un onglet internet, l’activité des comptes auxquels l’on est abonné, ses messages privés, des listes de comptes, les tweets contenant certains mots-clés, etc.

Cette application est prisée des amateurs de veille sur Twitter pour sa simplicité d’utilisation. Créée par des développeurs indépendants du réseau social, elle avait été rachetée par le groupe américain en 2011 pour un montant alors estimé par la presse spécialisée à un peu plus de 40 millions de dollars.

10 euros par mois

Pour y avoir droit, il faut désormais être abonné à X Premium, parmi les divers avantages accordés (coche bleue, édition de tweets, nombre de caractères augmenté, etc.). L’abonnement est disponible en France pour environ 10 euros par mois et 100 euros par an.

Cette annonce avait été faite par le réseau social en juillet dernier et avait suscité la colère des utilisateurs. Mais pas de quoi faire changer d’avis le propriétaire de la plateforme, Elon Musk.

Depuis son arrivée à la tête du réseau social, il a multiplié les initiatives pour doper la rentabilité de Twitter, désormais X, en commençant par réduire drastiquement les effectifs, puis en cherchant des moyens d’inciter ses utilisateurs à payer, comme avec la récente annonce du programme de monétisation.

L’ampleur de ses pertes, face à la désaffection des annonceurs publicitaires, fait l’objet de spéculations depuis que l’entreprise est sortie de la cote à la Bourse de New York. “Nous sommes assez proches de l’équilibre”, affirmait toutefois le 10 août sur la chaîne américaine CNBC sa directrice générale Linda Yaccarino.



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