Evan Fournier après la victoire des Bleus face au Liban : « Il y avait un petit peu de fierté »

Evan Fournier, arrière de l’équipe de France : « C’est pas facile, clairement. Ce ne sont même pas des matches de classement, on joue contre une équipe qui jouait quelque chose. Il fallait digérer la déception, en plus nous n’avions pas de ”Big Men” (Gobert, Fall et Lessort étaient préservés). Beaucoup de choses qui font que ce n’était pas facile. On n’avait pas d’intérieur, c’est toujours compliqué. Quand tu vis une déception comme ça (l’élimination dès le premier tour), que tu dois continuer et jouer une équipe qui se bat, c’est pas facile. Tu continues à jouer, tu essaies de trouver des solutions, des gars rentrent et se donnent. Tu fais ton match. On fait la différence dans le dernier quart, on était plus dedans, plus agressifs. Il y avait un petit peu de fierté. »
Sylvain Francisco, meneur de l’équipe de France : « Plein de joueurs, Nico (Batum), Guerschon (Yabusele), n’évoluaient pas à leur position. Il n’y avait pas de grands, c’était dur de s’adapter. Au quatrième, avec les changements et les choses que Vincent a mises en place, on a réussi à s’adapter, commencé à marquer. Elie a été vraiment décisif, confiant sur ses tirs, ses drives. Isaïa (Cordinier), Yak (Ouattara), Terry (Tarpey) avec Nico, moi, on a eu une réaction d’orgueil. On a mieux identifié leurs points faibles, à l’image de leurs grands, pas très rapides latéralement, il fallait trouver des intervalles, les attaquer, faire des drive and kick. Notre écart est venu aussi de la défense. »
Nicolas Batum, ailier et capitaine de l’équipe de France : « On s’est battus. Elie (Okobo) a vraiment eu une grosse réaction. Je suis vraiment content pour Elie Okobo qui souffrait dernièrement. on a essayé de le remettre en place, Vincent lui a parlé directement et moi aussi. Il a été très bon, Isaïa (Cordinier) aussi, Yak (Ouattara) a très bien joué. Le match de Guerschon (Yabusele) et Evan (Fournier), on savait ce qu’ils allaient faire. Mais la réaction de gars qui n’étaient pas dans la rotation, qui ont tout donné, ne se sont pas plaints et ont joué à fond c’est ce qu’on veut voir. »
Vincent Collet, sélectionneur de l’équipe de France : « Ce ne sont pas des matches faciles à coacher. Il faut essayer d’impulser la motivation nécessaire pour pouvoir les jouer et s’imposer. C’est aussi une épreuve, clairement, il ne faut pas se leurrer. Les deux (matches) qui viennent vont être dans le même tonneau avec des équipes je pense légèrement supérieures, en particulier la Côte d’Ivoire. Il y a eu les attitudes, les bras, l’activité, c’est ce qui correspond à ce qu’on souhaite faire. J’espère que sur ces deux derniers matches on va au moins montrer ces choses-là et que les joueurs retrouvent petit à petit du plaisir à jouer ensemble. »