Comment la Coupe du monde de rugby en France veut être une compétition économiquement exemplaire

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Sur BFM Business, Jacques Rivoal, président du comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby France 2023, a détaillé les plans pour aborder les enjeux sociétaux et environnementaux.

Plus que deux semaines avant le coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby en France (8 septembre-28 octobre). Cet évènement qui attirera 600.000 visiteurs étrangers ne sera pas seulement sportif, comme l’a expliqué Jacques Rivoal, président du comité d’organisation de la Coupe du monde.

“On a voulu pour la première fois prendre notre responsabilité sociétale”, a déclaré Jacques Rivoal sur BFM Business.

Les organisateurs qui tablent 2,4 milliards d’euros de retombées économiques, ont mis au point une économie circulaire et locale qui profitera aux entreprises régionales en réduisant l’empreinte carbone de l’évènement.

Une économie circulaire et locale

“On aura des marchés du rubgy avec des produits locaux. Ce qui ne sera pas consommé sera distribué en local. On a signé un accord avec la fédération des banques alimentaires pour faire profiter des excédents à plus de 2,4 millions de familles qui ont des besoins alimentaires non satisfaits”, explique Jacques Rivoal.

Et pour compenser le bilan carbone -tout de même évalué à 350.000 tonnes-, le comité compte investir dans des puits carbone efficaces comme des mangroves “bien plus efficaces que la forêt amazonienne”.

“On s’est doté d’un budget pour cela en associant toutes les parties prenantes comme les sponsors, les collectivités territoriales […] “On veut démontrer qu’un grand évènement sportif peut avoir un impact positif sur la société.”

1400 jeunes en formation d’apprentissage

Le comité d’organisation a aussi l’intention de s’engager en terme d’emploi et de formation. 1400 jeunes seront en formation d’apprentissage pendant deux ans.

“Ils seront en formation 50% de leur temps et l’autre moitié, ils seront dans les clubs de rugby ou dans les structures sportives pour les aider à se professionnaliser”, précise Jacques Rivoal.

Environ 45 à 50 millions de bénéfices sont attendus, mais pour Jacques Rivoal, “les retours ne seront pas seulement financier”. Ils seront aussi “immatériels” au bénéfice de la Fédération française de rugby (FFR).

“On a créé une fondation “Rugby au coeur” qui subventionnera les projets des clubs notamment sur le handicap, l’éducation et l’égalité des chances. On aura une base de données d’un million de fans de rugby qu’on lèguera aussi. C’est une démarche innovante qu’on veut concrétiser avec le nouveau président de la FFR, Florian Grill“.

Pascal Samama



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