Chez Williams, Logan Sargeant doit montrer qu’il a le niveau d’un pilote de F1

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Jusqu’au milieu du mois de juillet, Logan Sargeant vivait sa première saison en Formule 1 dans un relatif calme et anonymat au volant de sa Williams, ayant surtout eu le plaisir de courir à domicile, à quelques kilomètres de sa ville de naissance (Fort Lauderdale) lors du GP de Miami en mai. Mais depuis que Nyck De Vries a pris la porte au profit de Daniel Ricciardo chez Alpha Tauri, l’Américain de 22 ans est passé en première ligne des pilotes scrutés pour savoir s’ils ont vraiment un avenir, ou pas, en Formule 1. Logique quand on est le seul homme ayant disputé toutes les courses et ne pas compter le moindre point (11e à Silverstone fut son meilleur résultat).

Le Floridien, qui devrait devenir le premier Américain à disputer une saison complète depuis Scott Speed en 2006, n’a pas nié ce contexte particulier. « Mais c’est la Formule 1, la pression est toujours là, peu importe l’équipe et la place qu’on occupe, a-t-il estimé. Tout se joue à la performance et on est tous au courant de ça quand on arrive à ce niveau. »

Justement comment être performant et convaincre Williams (et son motoriste Mercedes) qu’il vaut mieux que la « concurrence » (Mick Schumacher et Frederik Vesti, deux pilotes soutenus par la marque à l’étoile, sont notamment évoqués) ? « Je sais ce que je dois faire dans la deuxième partie de la saison », a-t-il annoncé avec assurance avant de détailler : « Je dois être plus propre. J’ai fait des erreurs vraiment coûteuses au mauvais moment. Si je peux corriger ça, je sais que je peux réussir. »

Pas forcément à Zandvoort où sa monture est annoncée en difficulté. « Vu le circuit, ça ne devrait pas être une course facile pour nous, a-t-il prévenu, mais avec la météo, peut-être qu’on pourra en profiter. » Ou attendre une semaine avec un tracé, Monza, bien plus avantageux pour la FW45. Mais attention, réussir en Italie n’apporte aucune garantie aux pilotes américains. En 1993, Michael Andretti y avait signé le seul podium de son court passage chez McLaren (13 GP), inscrivant au passage les derniers points de la bannière étoilée en F1. Et avait été remercié quatre jours plus tard.



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