Après le crash de l’avion piloté par Gérard Leclerc, deux corps ont été retrouvés

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Des membres du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile lors des recherches menées après le crash de l’avion piloté par Gérard Leclerc, le 16 août 2023.

Deux corps ont été retrouvés mercredi 16 août dans la zone marécageuse où un avion de tourisme piloté par le journaliste Gérard Leclerc s’était écrasé la veille à Lavau-sur-Loire (Loire-Atlantique), a-t-on appris de source proche du dossier. Les deux corps ont été repêchés à la mi-journée, peu après la reprise des recherches, et ne sont pas encore identifiés, a précisé cette source, confirmant une information d’Ouest-France.

Selon le parquet de Saint-Nazaire, deux à trois personnes avaient pris place à bord du petit avion qui avait décollé de Loudun (Vienne) mardi. La préfecture de Loire-Atlantique avait dans un premier temps parlé de trois personnes. L’appareil, qui appartenait à l’aéroclub de Loudun, était piloté par Gérard Leclerc, 71 ans. Michèle Monory, fille de l’ancien ministre et président du Sénat, René Monory, ainsi qu’une amie de celle-ci y avaient pris place, selon une source proche du dossier à l’Agence France-Presse (AFP).

La préfecture de Loire-Atlantique avait mentionné dans un premier temps la présence de trois personnes à bord du petit avion mais le parquet de Saint-Nazaire, chargé de l’enquête judiciaire, estimait mardi soir que la présence à bord d’une troisième personne devait encore être confirmée. Les recherches avaient repris mercredi matin dans une zone de marais bordés de hauts roseaux dans l’estuaire de la Loire, où des débris de l’avion avaient été retrouvés mardi en fin d’après-midi. Des membres du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile, qui mène une enquête technique parallèlement aux investigations judiciaires, étaient présents sur place, a constaté une journaliste de l’AFP.

Aucun message de détresse

L’avion Robin DR400 avait décollé mardi à 11 h 07 de l’aérodrome de Loudun (Vienne) à destination de La Baule (Loire-Atlantique), où Gérard Leclerc devait assister jeudi à un concert de son demi-frère, Julien Clerc, selon des proches. A 11 h 37, le pilote de l’avion avait annoncé à la tour de contrôle de l’aéroport de Nantes qu’il entrait dans l’espace aérien de Saint-Nazaire et n’a ensuite plus donné d’autre signe.

« Il n’a émis aucun message de détresse. Les données de vol disponibles permettent de suivre la trajectoire de vol jusqu’à 11 h 42, heure à laquelle il a disparu des radars. Il était alors localisé à proximité de Lavau-sur-Loire », poursuit le communiqué du parquet de Saint-Nazaire. L’alerte a été donnée et les premiers débris d’avion ont été « repérés dans les canaux, notamment une roue et un morceau d’immatriculation ».

Les recherches avaient été « rendues particulièrement difficiles car l’avion était immergé à plusieurs mètres dans une zone soumise à de très forts courants, et dans laquelle la visibilité pour les plongeurs est quasi nulle », expliquait le parquet. En début de soirée, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile avait annoncé sur X (anciennement Twitter) l’« accident mortel » du Robin DR400, mais aucun corps n’avait encore permis de confirmer la mort des occupants de l’appareil.

Le Monde avec AFP





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