à la répétition générale des Jeux 2024 dans les rues de Paris, les Bleus affinent leur stratégie

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L’épreuve test du triathlon pour les Jeux olympiques, sur le pont Alexandre III à Paris, le 18 août 2023.

« Deux God Save the King ont résonné à Paris mais on va corriger le tir. Le plus important pour nous c’est de préparer Paris 2024 et nous allons pouvoir capitaliser sur cette ferveur populaire », s’égosille Benjamin Maze, directeur technique national (DTN) du triathlon français, par-dessus le brouhaha des supporteurs, vendredi 18 août. Dans la zone protocolaire, le passage des trois mousquetaires tricolores, Dorian Coninx (3e), Pierre Le Corre (4e) et Léo Bergère (5e), a pris des allures de défilé national.

Mais contrairement aux apparences, la victoire dans cette répétition générale avant les Jeux est revenue à un Britannique (comme chez les femmes) : Alex Yee, impressionnant d’aisance sur la course du test-event parisien. Mais les supporteurs ne s’y sont pas trompés : après la deuxième place de Cassandre Beaugrand jeudi, les Français ont réalisé un tir groupé. Et en dépit d’une stratégie à affiner, les Bleus ont pris date pour Paris 2024.

Dans la ville lumière, l’heure était à la reconnaissance du terrain. Au programme : recherche des meilleurs spots pour le public – qui pourra assister gratuitement à l’épreuve – et des meilleures stratégies pour les athlètes. Après un premier plongeon dans la Seine, opaque mais autorisée à la baignade, les triathlètes ont parcouru 40 km de cyclisme puis 10 km de course à pied, sur un parcours jalonné de monuments emblématiques.

Une excellence française

Grand Palais, Champs-Elysées, Pont Alexandre III… « Ce n’est pas un parcours, c’est un circuit touristique », relevait les yeux brillants Pierre Le Corre, champion du monde de relais mixte. Voilà longtemps que le Vannetais est tombé dans cette discipline où les Français brillent – parfois un peu trop. Malheureusement huitième du test-event tokyoïte, le Breton n’avait pas été retenu pour disputer les Jeux olympiques en 2021. « Les remplaçants en France seraient des titulaires dans n’importe quelle autre équipe nationale. Ça situe le niveau d’excellence de nos équipes de France », reconnaissait Benjamin Maze en début de semaine.

Cette excellence française, les Bleus en ont fait une arme collective : « Au retour des Jeux de Tokyo, on a voulu prendre la course à notre avantage sur le premier “bloc”. Notre stratégie consiste donc à creuser un écart maximal lors de la natation et jusqu’aux premiers kilomètres du vélo, pour bénéficier d’un avantage sur la suite de l’épreuve », détaille le DTN de l’équipe de France. La stratégie est devenue la marque de fabrique tricolore, une « french touch » très enviée sur le circuit mondial où la France règne en maître – multipliant victoires et podiums cette saison.

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